10ème et dernière semaine de formation validée pour le diplôme d'état d'accompagnateur en montagne ( DE Aem) 🤘 Un long travail d'équipe pour monter un produit en mobilité douce, en "milieu isolé" disons haute montagne hors GR classique et en ajoutant une touche poétique.
J'ai désormais le droit de vous emmener en itinérance à l'étranger et aussi en bivouac. À nous l'aventure !
NB : Pour l'encadrement de l'approche à vélo, ça sera que l'été prochain, après mon BPJEPS APT (activités physiques pour tous, avec l'UCC VTT)
Les 3 dernières semaines de formation étaient un bloc de formation, avec les mêmes participants. Dès la semaine 8 de formation, où la thématique étaient de limiter notre impact, des groupes ont été créé pour commencer à travailler à monter un produit d'itinérance de A à Z. Bon tirage, une équipe de choc, sérieuse quand il faut et adepte de la déconne en tout genre. Ce sera direction les Écrins sud.
On révise les abris avec des bâches, avec une ou plusieurs, avec ou sans supports.
On révise les nœuds et on teste un réchaud à bois.
La promo de choc
Mise en application sous le climat jurassien, sous la pluie quoi ! Faut juste penser à ramasser du bois mort sec avant 😉 Une journée fort sympathique avec un moment convivial de confection de chapati
En semaine 9 de formation, on a un rappel sur les premiers secours. Et surtout on aborde la gestion des randos en milieu isolé, ce qui change en plannif, les vaccins, les assurances, la gestion de l'eau... Toujours en toile de fond en réfléchissant à limiter notre impact. On constate (ou c'est un rappel pour certains) que les transports occupent une part prépondérante de l'impact carbone de notre séjour ! Après il n'y a pas que ça comme indicateur, si dans un séjour tu participes à sensibiliser à l'environnement ou si tu participes à l'économie local, tu as aussi un impact positif !
Du strap, des attelles et mise en pratique sur des jambes sans poils !
Du fil, des aiguilles et du blanc de poulet pour s'exercer à la pose de points... Pas de panique, à ne pratiquer qu'en cas de milieux isolés lors de trek dans les milieux polaires, désertique, haute montagne à l'étranger...
Avec Stef, on se suit depuis plusieurs UF, il était venu à l'UF hivernal en vélo train. J'adore le concept forcément, du coup on avait envie de faire notre final avec une approche en vélo sacoches. Ça rajoute un challenge de planification. Quitte à prévoir des trajets en mobilité douce, autant prévoir une traversée de massif. On regarde autour des gares et des navettes de bus possible dans les Ecrins sud. On ne va quand même pas se mettre sur les balcons de la Meije ou dans la Clarée, on est censé trouver un coin le plus sauvage possible.
Alors pour l'apothéose de la formation, après de nombreuses soirées de travail, l'itinéraire prend forme, entre l'Argentière La Bessé et Orcières., tout les documents demandés aussi : on détaille les repas calorie par calorie, les transports en mobilité douce (covoit, train, bus, vélo), forcément l'itinéraire mais aussi le plan de gestion de secours, la couverture réseau, un cahier sur le massif détaillant la faune, flore emblématique, la géologie, le patrimoine...
Allez fin du travail théorique, je file en reconnaissance de l'itinéraire pendant que les copains finalisent la mise en page. En effet, déjà un doute sur le passage du col à plus de 2700m d'altitude avec toute cette neige encore cette année en juillet. Et puis valider les emplacements de bivouac, où est-ce qu'on arrive à s'approvisionner en eau...Allez banco ça va "y" faire comme les savoyards "y" disent !
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| La route est de nouveau ouverte suite aux crues, toujours impressionnant la force de la nature ! |
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| recherche d'abri potentiel sur le chemin |
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| Spot de bivouac 5étoiles sur ce sentier en balcon et il y a de l'eau au hameau |
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Passage de rivière OK
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| Test balise GPS |
En parlant de Flore, la veille du départ, approche à vélo oblige, Stef viendra à la coloc un jour plus tôt et me motive à aller faire un tour au jardin botanique du Lautaret, sublime, je vous conseille, même pour les non-amateur de botanique, il y a pleins d'explications sur différents massifs du monde, de la géol à la faune, en passant forcément par la bota !
Allez, c'est le jour J : passage du col du Lautaret bien chargé, ravitaillement boulangerie et eau.
L'heure de déballer ton sac, ou plutôt décharger tes sacoches pour charger ton sac à dos...voui il y a du matériel obligatoire (corde, bache...) qu'on va muler pour la beauté du geste !
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| Et c'est parti de la gare de l'Argentière, rejoint en vélo par Stef et moi et en train depuis Gap pour le reste de l'équipe |
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| On passe rapidement sur le passé minier de la ville, c'est qu'on a une demi-journée de marche quand même ! |
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| Quand on prend le temps de lire ou d'échanger entre nous, on en apprend toujours ! |
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| 1ère sieste à l'ombre et bien repu, quelle belle gestion de la bouffe Sandra, chapeau, on revient riche de plein d'astuce et idée recette |
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| Une belle gestion des lieux de bivouac 5 étoiles |
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| 5 étoiles ce sentier en balcon |
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| Sentier parsemé d'anecdote : Stef nous parle des vautours |
On apprécie une petite pause touristique et culinaire au vieux moulin de Dormillouse
On apprécie la grande diversité de la flore toute au long du parcours. J'en apprend tous les jours plus sur une plante, une anecdote, un usage, un remède...
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| Même sur les marmottes j'en ai appris, chacun partage son savoir, quel séjour riche d'échange, de rire et de rime ! |
La géologie c'est moins mon truc, c'est Thierry qui s' "y" colle. On révise la lecture de paysage. On parle des cailloux sous nos pieds ou qu'on voit au loin
Enfin le col de Freissinière en vue, beaucoup moins de neige qu'il y a une semaine lors de la reco. ça passe crème, mais bel exercice de comment gérer au mieux, de la plannif au conseil sur le terrain. Et enfin on profite de la vue
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| L'heure du dernier bivouac a déjà sonné. Qu'est-ce qu'on encore encore rigolé en jouant ce soir là |
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| Intrigué au loin par ces cultures, on s'approche et découvre des plants de Genepi cultivé |
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| Descente moins bucolique dans la station de ski |
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| Mais néanmoins agréable et poétique : est-ce que les moutons de pierre rêvent-ils de laine de roche ? |
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| Merci Caro pour ton élan lyrique, ici Enivrez-vous de Baudelaire, |
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| Retour à la gare de Gap en bus |
Merci Alex pour ton encadrement tout en bienveillance et professionnalisme. Belle conclusion de formation, chouette rencontre, à bientôt les amis !
